Ajout de quartier plus fin à "IRIS GE"
Bonjour,
Nous souhaitons ajouter des quartiers plus petits et ciblés sur certains aménagements aux calculs agirisk. Si nous respectons le format de la table "r_ign_irisge.irisge_2023", pouvons nous ajouter des quartiers personalisés à cette table sans que celà n'entrave les calculs des indicateurs aux échellons supérieurs (commune, EPCI), même si nos quartiers se superposent aux IRIS?
Merci par avance pour votre retour,
Bonne journée
Bonjour Clément Dutremle ,
Dans l'absolu, si le format de la table `r_ign_irisge.irisge_2023` est respecté, cela ne devrait pas entraver les calculs (si l'ensemble des IRIS retravaillés constituent toujours une partition du territoire). Attention cependant de ne pas définir des quartiers trop "petits" ; en effet, les différents calculs de répartition de la population / des dommages prévisibles / ... sont des estimations. Or, bien que les calculs soient réalisés à l'échelle du bâtiment, leur exploitation n'est pas souhaitable à cette échelle, d'une part pour des questions de secret statistique, et d'autre part pour une question de fiabilité de cette estimation. C'est pourquoi nous avons fait le choix d'interdire l'exploitation - depuis le plugin - de la donnée brute de calcul, et de ne donner accès qu'aux agglomérations chiffrées à l'échelle de l'IRIS ou Commune ou EPCI (département et région à venir).
Des quartiers définis plus petits qu'un IRIS peuvent éventuellement être pertinents (il s'agirait d'une expérimentation dont nous serions preneurs de l'expertise associée) mais il est préférable de réaliser un partitionnement du territoire (et donc d'éviter que plusieurs IRIS / Quartiers se superposent) car les calculs s'en trouveraient faussées aux échelles plus larges.
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Bonjour,
Nous avons finalement testé l'intégration de quartiers personalisés. Voici quelques points de retour d'experience :
1 - l'intégration des quartiers à la place des IRIS GE a bien fonctionné et n'a pas entravé les calculs (hors soucis expliqué au point 3).
2 - Les réusltats par quartier de "zones protégées" permettent de mettre en évidence les enjeux exposés à des défaillances de certains ouvrages et de travailler finnement sur les zone sensibles. Celà permet aussi de distinguer les enjeux exposés en fonction de la rive, ce qui manque aux IRIS.
3 - Dans un premier temps, nous avions limité nos quartiers personalisés aux secteurs inondables et leur pourtour. Nous avons constaté un "effet de bordure" à la limite des nouveaux quartiers dans les calculs d'indicateurs de population, à savoir : dans les secteurs ou un carreau INSEE déborde sur une zone "sans quatier", toute la popualtion est affecté aux batiments dans l'emprise du quartier. Les batiments à l'exterieur des quartiers ne sont pas comptabilisés ce qui fausse le décompte final. Pour éviter celà 2 solutions : soit couvrir largement l'intégralité du territoire par des quartiers personalisés, soit utiliser un quartier "fictif" qui entoure largement le territoire.
Il serait intéressant de tester si cet effet ne se reproduit pas avec les IRIS de base, notament lorsqu'une limite de territoire est très proche d'une limite d'IRIS.
Clément Dutremble.
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Merci pour ce retour !
Concernant le point 3, il est effectivement important que les quartiers personnalisés couvrent tout le territoire d'étude.