qualification IDP
Bonjour
Je vais lancer un marché pour la réalisation des IDP sur 2025 et 2026, au niveau des qualifications je vais demander la qualification Opqibi 1110 - Inspection détaillée d'ouvrage d'art courants. Pouvez-vous me dire s'il n'y a pas d'autre qualification à demander.
Merci
Bonjour Jacques,
Si tu as également des ouvrages d'art non courants dans ton marché d'IDP, tu pourrais aussi demander la qualification OPQIBI 1111 - "Inspection détaillées des ouvrages d'art non courants" (les OANC sont définis dans le fiche https://www.opqibi.com/nomenclature-fiche/1111).
La fiche https://www.opqibi.com/nomenclature-fiche/1110 détaille les critères d'expérience des inspecteurs et chargés d'études en charge des inspections des OA courants.
Il est également opportun de se référer au guide de l'IDRRIM "Inspection détaillée des ouvrages d'art : Comment réussir sa commande ?". Celui-ci, en l'occurrence, ne mentionne pas l'OPQIBI.
Sur le site de l'OPQIBI, tu trouveras par ailleurs une fiche sur les "Certificats OPQIBI et marché publics" qui donne accès à ce pdf.
En résumé, ça dit que tu as le droit d'exiger les qualifications OPQIBI... MAIS que tu es également obligé de prendre en compte les éléments de preuve démontrant des qualifications équivalentes. Il existe en effet des bureaux d'études compétents en inspections détaillées d'OA mais qui n'ont pour autant pas fait la démarche de qualification OPQIBI, qui est payante.
Je vais attirer l'attention des membres de notre communauté sur ta question, afin qu'ils puissent compléter cette réponse.
2 votes :
Bonjour,
Au delà des qualifications ou équivalences, l'important est les CV des personnes (expériences, formations initiales et professionnelles,...) ainsi que les attestations de formation continue type PFC sur les modules correspondants.
Mais ce qui est encore plus important, c'est la pertinence des temps passés et des moyens d'accès, qui peuvent/doivent être imposés par le MOA.
Bien cordialement,
5 votes :
Bonjour,
Que penser des formations dispensées sur la surveillance et les pathologies des OA en interne par les BE à leurs salariés ?
Je vois de plus en plus d'attestations de ce type dans les réponses aux appels d'offre.
Cela peut-il être valorisé dans l'analyse d'offre ? Est-ce comparable à une formation PFC ou Cerema ?
Bonjour,
Sur cette question, il me semble que ça dépend en particulier :
- de la qualification des formateurs eux-mêmes, internes aux BET, en tant qu’inspecteurs ou chargés d’études OA ;
- des modalités d’évaluation des acquis des stagiaires internes aux BET à la fin de la formation.
Si ces points essentiels ne sont pas précisés ou sont insatisfaisants dans le mémoire technique, alors je pense qu'une telle auto-attestation d’un BET ne peut pas être valorisée dans l'analyse des offres.
Pour les formations que vous citez (PFC ou Cerema), les deux points évoqués sont satisfaits.
Il serait intéressant que Christope Raulet, qui est membre de notre communauté, puisse nous donner le point de vue de l'IMGC à ce sujet. Et bien sûr tout autre membre de notre communauté qui souhaite réagir.
2 votes :
Bien d'accord avec les compléments de Christophe.
Les aspects CV des personnes affectées à la mission sont assez appuyés dans les sources citées. Et il faut bien sûr s'assurer que les personnes proposées in fine pour réaliser les inspections sont les mêmes que celles proposées dans l'offre (ou remplacées par des personnes de compétences équivalentes).
Et il est clair qu'il est important de fournir dans le marché une fiche technique par OA qui présente l'ouvrage mais aussi oriente effectivement les moyens d'accès. S'il faut absolument une passerelle négative par ex, il faut l'indiquer, car ce n'est évidemment pas le même coût (ni du tout la même prestation obtenue au final) si un BET propose juste une barque et observe l'intrados à 4 m de distance.
Quant aux temps passés proposés, c'est clairement un critère permettant de juger si on parle d'une vraie inspection détaillée...