Ce rapport présente la visite technique initiale de la digue de la Divatte, digue qui protège contre les inondations le val de la Divatte en amont de l’agglomération Nantaise, en Loire-Atlantique (44). La digue du val de la Divatte se situe en rive gauche de la Loire. Elle s’étend sur 16,1 km du nord-est de La Chapelle Basse-Mer (au lieu-dit Port Moron) à Saint-Sébastien-sur-Loire. Elle se décompose en deux tronçons : • un tronçon géré par le Conseil Départemental de Loire Atlantique, qui s’étend sur 13,6 km entre La Chapelle Basse-Mer et l’échangeur de Bellevue (Basse-Goulaine), avec un mur de revanche côté Loire, • un tronçon géré par la DIR Ouest, dont le tracé est plus complexe avec un mur en limite de l’échangeur et du périphérique faisant office de mur de revanche, et qui s’étend sur 2,5 km à partir de l’échangeur de Bellevue. La zone protégée par l’ensemble du système de protection du val de la Divatte rassemble environ 22 000 habitants et environ 6500 salariés. Les deux tiers de la rive gauche du val de la Divatte sont occupés par des cultures maraîchères. Une vingtaine d’enjeux sensibles (établissements scolaires, médico-sociaux, hôpitaux) et dizaine d’enjeux nécessaires à la gestion de crise (mairies, gendarmeries, pompiers…) sont implantés dans le val. Les enjeux les plus importants sont concentrés entre la Chapelle Basse-Mer et Saint-Juliende-Concelles où l’on recense des activités de métallerie, de mécanique ainsi que l’ensemble des sièges d’exploitation des maraîchers et des entreprises. La digue du val de la Divatte est une digue de classe B au titre du décret n° 2015–526 du 12 mai 2015 et de l’article R.214-113 du code de l’environnement.