La rive droite du canal de la Deûle à Marquette-lez-Lille, fait l'objet de réfection de ses berges. La nature des travaux consiste à la pose de palplanches par vibrofonçage. Les structures avoisinantes, habitations et ouvrage d'art, ont été instrumentées en géophones, pour un suivi en phase travaux afin d'éviter tous risques de dégradation. L'instrumentation réalisée permet de mesurer en continu les vibrations avec un déclenchement d'alerte par SMS sur dépassement de seuil. Alors que les travaux de vibrofonçage n'ont pas commencé, le dispositif d'alarme se déclenche et affiche des niveaux de vitesses particulaires pouvant dépasser les 6 mm/s sur le capteur C3 (voir dénomination sur la procédure Myotis). VNF sollicite le Cerema NP pour réaliser une relecture de la procédure Myotis et un contrôle extérieur de l'instrumentation en place en doublant des capteurs, en phase travaux. Les enjeux portent sur l'intégrité des structures à proximité du chantier par des risques de fissuration par exemple. Suite à la relecture de la procédure, il semble nécessaire que le prestataire Myotis donne plus de détails quant à sa méthodologie et son interprétation des mesures concernant : le fichier 11s, l'échantillonnage, la valeur max périodique 5 min.... Les essais d'impact au marteau réalisés par le Cerema, semblent montrer une inversion dans les capteurs C3 et C4. Les amplitudes vibratoires mesurées entre le Cerema et Myotis, en phase entretenue d'arrachage, sont du même ordre de grandeur (