IoT et GEMAPI ?
Bonjour chers géomapiens !
J'aurais besoin de vos lumières sur un sujet qui, me semble-t-il, n'a pas encore été évoqué et sur lequel je vais devoir me pencher, sans aucune expérience en la matière : IoT et gemapi…
Je ne doute pas que vous connaissez cet acronyme, mais pour rappel, « IoT » c’est le terme geek pour « Internet of Things », en gros les flottes de capteurs-terrain mesurant, plus ou moins en continu, des phénomènes, puis transmettant des données vers des systèmes d’informations (géographiques) .
En l’occurrence, les phénomènes en question seraient des hauteurs d’eau, des débits, des vitesses d’écoulement etc. (le job d’une station hydrométrique quoi)
Il y aurait aussi l’observation, par des caméras, du comportement d’un cours d’eau, d’un ouvrage de protection, d’une échelle limnimétrique etc.
Etes-vous propriétaires/gestionnaires, dans vos structures respectives, de tels systèmes ?
Comment fonctionnent-ils dans les trois « segments » que sont :
- Les capteurs
- Les réseaux de transmission
- Les systèmes d’informations
Quelles sont les technologies employées ?
Comment avez-vous articulé tout cela avec le SIG ?
Avec quels prestataires travaillez-vous ?
Bref, je serais avide de vos retours d’expérience (et la communauté géomapi sans doute aussi ).
Merci d’avance !
Bonjour Benoit,
au SYMBHI nous avons effectivement un réseau de mesure de ce type qui est connecté à un système de supervision qui nous permet d'avoir des alertes et de contrôler des ouvrages type clapet, surverse, ...
Une application est installée sur un serveur et permet de visualiser sur une carte nos capteurs, leur état et des courbes de niveaux d'eau.
Donc la chaîne d'acquisition est la suivante:
- capteurs terrain --> remontée de donnée par GSM/Radio/ADSL --> antenne de réception sur notre batiment --> stockage dans une base Oracle --> serveur applicatif
L'application s'appelle Follow et est maintenue par un prestataire basé à Montpellier (SYNAPSE).
Pour l'instant cette architecture est autoporteuse et n'a pas de lien avec notre référentiel SIG qui est lui stocké sous Postgis. Mais ça serait bien un objectif a terme que l'ensemble communique voir fusionne afin de rationaliser les applications. A suivre.
Olivier
SYMBHI
Bonjour Olivier,
Un grand merci pour ta réponse, très instructive, notamment sur la forme de "souveraineté" que vous semblez exercer sur la plupart des composants du système (car les capteurs et l'antenne sont votre propriété; les serveurs de base de données et applicatifs sont dans votre infrastructure informatique, c'est bien ça ?).
Je n'exclus pas la possibilité de te contacter pour en savoir encore plus !
Merci encore
Salut Olivier,
Si tu en es d'accord, je te propose qu'on ajoute au prochain GT du réseau une présentation de l'architecture des capteurs et des outils de reporting associés.
A+
Thomas
Bonjour,
oui Thomas nous pouvons l'ajouter.
Je pourrais en faire une brève présentation pour alimenter le débat mais j'aurais surement du mal être très technique sur le sujet.
Benoit DARET : alors oui les capteurs, les antennes sont notre propriété. Nous sommes en cours de migration du serveur applicatif justement car notre infrastructure informatique est à prrésent en datacenter à Grenoble. Donc, oui c'est une forme de souveraineté car le serveur est dédié et c'est notre prestataire qui l'infogère totalement (sauf la partie infra donc). Au plaisir d'en échanger.
Olivier
Bonjour,
le Smiage travaille également avec la société Synapse pour son superviseur hydrométéo. Cet outil est géré directement par notre pôle hydromététo et synapse. Il n'y a pas vraiment de lien avec le sig hormis la production de flux wms de certaines données référentielles qui sont affichées dans ce superviseur. Je ne peux donc pas vraiment en dire vraiment plus au niveau technique mais je sais que nous centralisons les données de nos propres capteurs ainsi que ceux d'autres partenaires, sur une infrastructure qui est la notre. Je peux vous mettre en relation avec mes collègues si cela vous intéresse. Bonne journée. Marie-Laure
