RN162 - Déviation Moulay Mayenne Section Nord (MM3) - Viaduc de La Villette - Reconnaissance Géotechnique G2 PRO

Identifiant CEREMA DOC CeremaDoc:1344
ISBN
ISSN
Auteur moral LANDRY, Benjamin
Direction Cerema Ouest
Langue français
Vignette
Nombre de page 125 p.
Description
Dans le cadre de la déviation de Moulay et Mayenne section Nord, il est envisagé un franchissement de la vallée du ruisseau de la Villette par un ouvrage de type viaduc d'environ 195 m de long situé entre les profils 442-1 et 450 -1. A la demande de M. FAYE, DREAL Pays de la Loire - Service Intermodalité Aménagement Logement - Division Maitrise d'Ouvrage, le Département Laboratoire et CECP d’Angers (DLRCA) est intervenu pour l’étude géotechnique des fondations de cet ouvrage en phase G2 PRO. La reconnaissance géotechnique G2 PRO à consisté en la réalisation de 4 sondages pressiométriques SP4 à SP7 et 2 sondages carottés SC6 et SC7, qui viennent compléter les 4 sondages pressiométriques SP0 à SP3 et carottages SC1 à SC4 de la phase AVP. Ils ont schématiquement observé une couche d'argile peu consistante sur le premier mètre, de l'arène granitique jusqu'à environ 2,0 m/TN, puis le substratum de granite sain fracturé au-delà. Des sondages destructifs SD3 à SD8 réalisés aux extrémités des futures semelles n’ont pas mis en évidence de forte hétérogénéité du sol support sur la surface d’appui. Les résistances mécaniques mesurées dans les couches supérieures d'argile et argile limoneuse sont faibles, avec des valeurs de pression limite comprises autour de 0,6 MPa. Elles deviennent plus élevées dans l'arène granitique, avec des pressions limites moyenne de 2,0 MPa puis très élevées dans le granite sain, avec des valeurs supérieures à 5,0 MPa. Les paramètres de discontinuités de la roche mesurés indiquent que la roche est globalement de mauvaise qualité, avec des passages plus fracturés de très mauvaise qualité. Les valeurs de R.M.R s'échelonnent de 22 à 50 et sont relativement homogènes, avec une moyenne aux alentours de 30 qui permet de classer le massif rocheux en classe IV. Le projet prévoit de fonder le viaduc sur des semelles de largeur 6 m à 7 m dans le granite sain, pour lequel on pourra retenir une valeur de pl* de 5,0 MPa. Les terrassements pour les semelles pourront nécessiter le recours à un brise-roches hydraulique voire à l'explosif. Une attention particulière sera portée à la stabilité des fouilles en phase travaux, notamment vis-à-vis des risques d’éboulement et d'instabilités inhérents au caractère très fracturé du massif rocheux. Il est fortement recommandé de faire contrôler les fouilles par un géotechnicien. Les appuis des piles étant suffisamment éloignés du cours d'eau, les terrassements pourront être réalisés en pleine fouille, en veillant à assurer la stabilité des talus de déblai. Les nappes en présence pouvant être relativement productives, les eaux collectées dans la fouille seront évacuées par pompage vers un puisard ou par pointes filtrantes disposées latéralement. Si les sols rencontrés à la cote de fondation prévue sont hétérogènes, avec présence éventuelle de fractures ou diaclases, ceux-ci seront purgés et les fouilles seront alors approfondies jusqu’à obtenir un fond de fouille homogène. La différence de niveaux entre la base des fondations et le fond de fouille pourra alors être comblée par un gros béton ou un matériau granulaire compacté avec un objectif de densification q3. Ce matériau pourrait être: - de type D21 ou D31 (insensibles à l'eau) et limités à 100 ou 150 mm; - de type C2B31 (matériaux très peu sensibles à l'eau) limité à 100 mm, ou matériaux de type B31. La réception à l’essai de plaque devra donner : EV2 > 80 MPa. Compte-tenu de possibles arrivées d’eau, le béton de propreté devra être coulé rapidement après l'ouverture des fouilles. Parallèlement aux reconnaissances des appuis de l’ouvrage, des sondages de reconnaissance à la tarière T1 et T2 ont été menés pour caractériser les sols en présence au droit du futur bassin d’assainissement contigu au viaduc. Ils ont schématiquement observé la couverture de terre végétale sur 30 cm, de l’argile jusqu’à environ 1,0 m/TN, l’arène granitique jusqu’à environ 1,70 m/TN puis le substratum de granite au-delà. La caractérisation en laboratoire des matériaux au droit des déblais du futur bassin permet de classer celui-ci en A1-B5 selon la norme 11-300. Ce matériau pourra être réutilisé en remblai suivant les prescriptions du GTR.

latitude 48.2962217
longitude -0.5570789
Thesaurus
  1. Aménagement de la voirie